Les Planchers et les
terrasses
A°) Les Planchers
a) Introduction et
Rôles
1) Introduction
Les dalles, ou planchers sont
l’un des éléments les plus importants de la superstructure.
Ils offrent une surface plane sur laquelle il est
possible de circuler ou d’entreposer les marchandises ou encore sous lesquels
il sera possible de s’abriter.
La plupart des constructions font appel à des
dalles pour ces fonctions: sont sous formes de dalles en béton uniquement, soit
encore sous forme de planchers mixtes ( aciers béton, bois béton).
On caractérise souvent les dalles comme des
éléments dont l’épaisseur est faible devant les dimensions en plan ce qui rend
ces éléments très économiques.
Rappelons à ce niveau que les dalles et planchers
jouent un rôle important dans la stabilité des constructions aux charges
horizontales(vent et séisme). Ceci dans la mesure où ces derniers contribuent
grandement dans la distribution des efforts horizontaux aux éléments du
contreventement. D’autre part, les planchers jouent aussi un rôle non pas moins
négligeable : celui de reprendre puis transmettre les charges verticales aux
éléments porteurs horizontaux (poutres)
qui seront chargés dans un second temps de les retransmettre aux éléments
porteurs verticaux ( poteaux, colonnes, et voiles) lesquels les feront
descendre au sol via les fondations.
2) Rôles des
planchers
Les planchers en tant qu’éléments structurels
auront pour rôles essentiels:
•
Plate forme porteuse pour l’étage considéré
•
Toit ou ouverture pour l’étage sous jacent
•
D’écran permettant le confort de l’habitant
•
D’élément de stabilité.
Ainsi, se dégage les principales exigences pour
tout type de plancher:
•
Résistance aux charges verticales ( permanentes et surcharges
d’exploitation)
•
Elément assurant la transition des efforts horizontaux ( poussée des
terres, vent, séisme) vers les éléments
de contreventement.
•
Permettre la circulation verticale entre étage à l’aides de trémies
(escaliers, cages d’ascenseurs)
•
Permettre le passage de conduits de fumée, de ventilation ou encore
réservation pour vide ordures
•
Supports des plafonds qu’ils soient adhérents ou suspendus
•
Ecran isolant entre étage. Cette isolation peut être:
-
Isolation acoustique
-
Isolation thermique
-
Coupe feu en cas d’incendie.
3)
Classification des Planchers
3-1) Les planchers peuvent être
classés en fonction du matériau les
constituant: On
distingue alors :
•
Planchers en béton armé: largement utilisés en construction moderne en
raison de leur grande stabilité, résistance ainsi que leurs faible coût.
•
Planchers en béton précontraint: Ce type de plancher qui est en réalité
très proche des planchers en béton armé offrent des portées très intéressantes.
Seul inconvénient un léger surcoût par rapport aux dalles traditionnelles en
béton armé.
•
Les planchers en acier: Largement utilisés dans les constructions
industrielles et ouvrages d’art.
•
Les planchers mixtes acier béton: Très économiques car alliant les
avantages du béton et de l’acier en même temps. Seul inconvénient la nécessité
d’un faux plafond suspendu ainsi qu’une mauvaise tenue au feu si des
dispositions particulière ne sont pas prises.
•
Planchers en bois: très utilisés en construction traditionnelle.
3-2) Les planchers peuvent être
classés en fonction du type d’appui:
3-2-1) Appuis linéaires: Ce type d’appui est assuré soit par des
poutres en périphérie des différents panneaux de dalles soit au moyen de murs
en maçonnerie ( construction traditionnelles) ou plus généralement par des
voiles en béton armé.
sur murs de façades et refends
|
sur poutres
|
3-2-2) Appuis ponctuels: ce type d’appui est assuré au moyen de
poteaux, colonnes en béton armé ou en acier ou également mixtes acier béton.
Appuis sur poteaux seuls
|
b) Terminologies
Le plancher en béton dont on distingue deux
variétés :
• La dalle en béton coulée en place sur un coffrage
(c’est la technique dite de la dalle pleine) ou sur une prédalle.
• Le plancher préfabriqué constitué de plusieurs
éléments assemblés.
Les professionnels du
bâtiment nomment les différents planchers d’une habitation d’une façon
particulière : ainsi l’appellation «
plancher haut du rez-de-chaussée » désigne-t-elle le plancher qui sépare le rez-de-chaussée
du premier étage. Ce même plancher peut également s’intituler « plancher bas du premier étage ».
La dalle pleine : plancher en béton armé de 10 à 20-cm d’épaisseur
coulé sur un coffrage plat. Le diamètre des armatures incorporées et leur
nombre varient suivant les dimensions de la dalle et l’importance des charges
qu’elle supporte.
Ce type de plancher est très
utilisé dans l’habitat collectif
La prédalle : plaque préfabriquée en béton armé ou en béton
précontraint de 5-cm d’épaisseur environ, constituant la partie inférieure du
plancher. La prédalle participe à la résistance du plancher et fait également
office d’élément de coffrage en béton.
La poutrelle : poutre préfabriquée de faible section en béton
armé ou en béton précontraint. Les poutrelles qui constituent la structure
porteuse du plancher reposent à leurs extrémités sur des murs porteurs ou des poutres
en béton armé.
Les poutrelles son disposées à intervalles réguliers (tous les 60-cm environ)
et reçoivent les hourdis.
POUTRELLES ENTREVOUS
Les poutrelles ...
•
Le hourdis appelé aussi entrevous ou corps creux
: élément préfabriqué en béton de gravillons, en terre cuite ou en polystyrène,
mis en place entre les poutrelles d’un plancher. Les hourdis servent
généralement de coffrage à la dalle de compression qui les recouvre. Les
entrevous en polystyrène qui assurent au plancher une bonne isolation
thermique sont essentiellement utilisés pour les planchers recouvrant un vide
sanitaire ou un local non chauffé (cave, garage…).
A l’origine, l’entrevous est l’intervalle ou
l’espace situé entre deux solives d’un plancher en bois. Par extension, de nos
jours, le mot désigne également le bloc manufacturé servant à remplir cet
espace.
•
Le hourdis négatif appelé aussi entrevous bas ou plaque négative
: hourdis spécial de faible hauteur mis en place lorsque l’on
souhaite augmenter localement l’épaisseur de la dalle de compression.
La portée : distance qui sépare les deux points d’appui d’une
poutrelle ou d’une poutre.
La trémie : ouverture ménagée dans un plancher pour permettre
le passage d’un escalier, d’un ascenseur, d’une gaine technique, d’un conduit
de fumée ou de ventilation. La réalisation d’une trémie dans un plancher
préfabriqué nécessite souvent la mise en place de chevêtres.
Le chevêtre : petite poutre noyée, en béton armé, disposée
perpendiculairement aux poutrelles d’un plancher et située au droit d’une
trémie. Le chevêtre supporte l’extrémité des poutrelles interrompues par la
présence de la trémie.
La réservation : dispositif particulier (petit coffrage ou bloc de
polystyrène) mis en place dans l’épaisseur du plancher avant le coulage de la
dalle pour faciliter ultérieurement
l’exécution des trous
nécessaires au passage de gaines, conduites, câbles…
La mezzanine : à l’origine, une mezzanine est un étage
intermédiaire ménagé entre deux étages principaux.
Par extension, de nos jours,
ce mot désigne la portion de plancher, ouvert sur le niveau inférieur et dont
le bord libre est équipé d’un garde-corps.
L’encorbellement : toute construction faisant saillie sur un
mur. Ce mot est le plus souvent associé à un nom d’ouvrage.
Ainsi l’appellation dalle
en encorbellement désigne une dalle de balcon ou un palier d’escalier placé
en porte à faux par rapport à un mur.
Le dallage: ouvrage horizontal reposant sur le sol et
constituant le plancher bas d’une habitation bâtie sur terre-plein (c’est
à dire ne possédant ni sous-sol et ni vide sanitaire). Les éléments
constitutifs d’un dallage sont, de bas en haut :
•
Le blocage en pierres: constitué de tout venant de carrière
compacté, d’une épaisseur moyenne de 20 à 30-cm, et souvent recouvert d’une
fine couche de sable servant d’assise aux panneaux isolants. Le blocage est
parfois appelé hérisson bien que ce terme désigne un type particulier de
blocage dans lequel des pierres de grandes dimensions sont posées à la main,
côte à côte, en position verticale.
•
Le panneau isolant en polystyrène incompressible de 5-cm d’épaisseur environ.
•
Le film polyéthylène : feuilles de plastique disposées sur les
panneaux isolants et relevées au niveau des murs. Le film protège le dallage
des éventuelles remontées d’humidité en provenance du sol.
•
La dalle en béton de 15-cm d’épaisseur moyenne armée le
plus souvent d’un treillis soudé.
•
Le vide sanitaire : espace ventilé situé ente le premier plancher
d’une habitation et le sol naturel.
•
La dalle de compression (appelée aussi table de compression ou dalle de répartition
) : dalle en béton coulée en place sur l’ensemble du plancher constitué par les
poutrelles et les hourdis. Elle est généralement armée d’un treillis soudé et
son épaisseur courante est de 5-cm environ.
La dalle de répartition donne
au plancher sa rigidité et assure le report des charges
en direction des poutrelles.
Le béton qui ne comble que l’espace libre entre les entrevous sans recouvrir
ces derniers est appelé béton de clavetage.
Le plancher
préfabriqué: plancher
dont l’ossature porteuse est constituée d’éléments en béton. Ce type de
plancher est couramment employé pour les maisons individuelles car il peut être
mis en oeuvre avec des moyens de levage limités.
Ce plancher est constitué
principalement de poutrelles, de hourdis et d’une dalle de
Compression.
c) Procédés de
réalisation des Planchers
1) Les planchers
coulés en place.
Le plancher (dalle) est coulé
en place, les poutres sont ou non préfabriquées. Le coffrage permet de
supporter le poids du béton à l’état frais.
Ce mode de réalisation permet
d’obtenir un monolithisme important des planchers. Le parement de décoffrage
des dalles est uniforme( qualité de jonction de la peu de coffrage).
Les coffrages peuvent être métalliques( tables coffrantes
industrielles de faible modularité) . Certains coffrages permettant la
réalisation des poutres( planchers nervurés). Ce type de coffrage ne peut être
utilisé que si le plancher présente une trame régulière.
Actuellement les coffrages
les plus utilisés sont réalisés à partir d’éléments manuportables constitués une
peau de coffrage en panneau bois.
•
Un platelage ( poutres principales et transversales) en bois ou à âme
métallique.
•
Un étaiement.
Généralement, afin de
simplifier les opérations de coffrage des planchers, les retombées de poutres
sont réalisées avant la mise en œuvre des coffrages des dalles. Les retombées
des poutres peuvent être réalisées en place ou préfabriquées.
2) Les planchers à prédalles BA préfabriquées.
Ce type de plancher est
constitué de prédalles préfabriquées( de 50 à 100 mm) comportant les armatures
principales du plancher ( art: B 7.6 du BAEL 91). Les prédalles sont disposées
cote à cote(reposant généralement sur deux appuis parallèles) et constituent le
coffrage dit « perdu » du plancher.
Le monolithisme du plancher
est obtenu par adhérence du béton coulé en place de la dalle de compression et
la mise en œuvre d’un TS au droit des joints des prédalles.
Les prédalles peuvent être
préfabriquées sur chantier( préfabrication foraine) ou en usine. Leurs
dimensions se limitent à des portées de 6m pour les prédalles en BA ( 8m pour
les prédalles en BP) de surface inférieure à 25 m2 et de largeur usuelle inférieure à 2.40 m (
gabarit routier).
Les phases de levage, de
stockage et de mise en œuvre doivent être soignées.
PREDALLES :
le plancher conçu avec des
prédalles peut être considéré comme un plancher en beton arme ordinaire, mis a
part quelques détails de calcul au niveau de la reprise des efforts tranchants.
La prédalle classique
constitue le coffrage et assure la résistance du plancher. Elle est utilisable
pour tous types d’ouvrages et permet de s’adapter a toutes les contraintes
architecturales. La face supérieure de la predalle est rugueuse afin d’avoir un
plancher monolithique une fois la dalle décompression coulée.
3) Les planchers hourdis à poutrelles BP et entrevous:
Il s’agit d’un plancher
constitué d’élément manuportables ( poutrelles en BP, entrevous) formant un
coffrage perdu et solidarisés par une dalle de compression coulée en place et
d’un TS.
Les portées courantes sont de
l’ordre de 5m.
Le stockage et l’étaiement
des poutrelles en BP doivent être soignés.
4) Les planchers collaborant.
Ce type de plancher est
principalement destiné aux ouvrages industriels à structure ( poutres et poteaux) métallique.
Le coffrage est constitué de
bacs en tôle d’acier nervurée T.A.N constituant également l’armature du
plancher BA. Le béton est coulé en place, un TS assure le monolithisme de
l’ensemble.
5) Les planchers à dalles alvéolaires précontraintes.
Il s’agit de plancher
totalement préfabriqués. Seul un clavetage( solidarisation entre les éléments
par mortier ou béton) est à mettre en œuvre.
Les éléments préfabriqués en
usine sont généralement des dalles alvéolaires ( gain de poids) en béton
précontraint. Les dimensions des dalles permettent des portées jusqu’à 14 m
pour des largeurs de 600 à 1200mm. L’épaisseur varie de 150 à 300 mm.
Le stockage( et l’étaiement
éventuel) des dalles alvéolaires en BP doit être soigné.
B°) Les terrasses
a) Définition et Rôles
1) Définition
La toiture-terrasse : dernier plancher haut d’une habitation faisant
office de toiture. La toiture-terrasse est un type particulier de couverture
dont l’emploi est peu répandu dans le domaine de la maison individuelle mais,
en revanche, fréquent en habitat collectif.
La toiture-terrasse subit des agressions
climatiques de toute nature (vent, pluie, gel, chaleur excessive).
2) Rôles
la toiture terrasse est formée par le plancher
supérieur du bâtiment ,elle doit assurer les fonctions suivantes :
- Isoler thermiquement la construction
- Etre étanche et doit assurer l’évacuation des
précipitations de manière efficace .
- Afin de remplir toute ces rôles ,ta toiture
terrasse est composée d’un certain nombre de couches de différents matériaux
remplissant chacune une fonction spécifique .
b) Terminologies
On distingue deux catégories
de toitures terrasses:
•
La toiture-terrasse inaccessible: toiture où les seuls accès autorisés sont
limités aux travaux d’entretien et de réparation.
•
La toiture-terrasse accessible :toiture prévue pour la circulation des
piétons et/ou des véhicules et leur séjour éventuel.
Les différents constituants,
les plus courants, d’une
toiture-terrasse sont :
- Un élément porteur (plancher
préfabriqué ou dalle pleine en béton armé).
- Une forme de pente éventuelle.
- Un pare-vapeur.
- Un isolant thermique dont le rôle
est de limiter les déperditions de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur et
de protéger l’élément porteur des variations de température (chocs thermiques).
- Une protection.
La forme de pente : couche de béton ou de mortier maigre coulée sur
l’élément porteur avec une légère pente destinée à guider l’écoulement des eaux
pluviales vers les orifices d’évacuations.
Toutes les toitures-terrasses
ne sont pas munies d’une forme de pente. Sa présence dépend du type
d’étanchéité retenue et de la destination de la terrasse (pas de forme de
pente, le plus souvent, en cas d’accessibilité).
Le pare-vapeur appelé
aussi écran pare-vapeur : dispositif destiné à
empêcher l’humidité de pénétrer dans l’épaisseur de l’isolant thermique. Il
existe plusieurs types de pare-vapeurs selon l’hygrométrie (degré d’humidité de
l’air) et le mode de chauffage des locaux situés sous la toiture-terrasse.
Les pare-vapeurs les plus
courants sont réalisés à base de feutres bitumés et de feuilles d’aluminium.
Le revêtement
d’étanchéité : élément constitué par une ou plusieurs
couches de
matériaux disposées sur toute
la surface de la toiture-terrasse et relevées aux extrémités. Le revêtement
d’étanchéité qui est imperméable à l’eau doit être en mesure de résister aux
différentes sollicitations d’origines thermiques et mécaniques. Il existe
plusieurs types de revêtements. On peut citer parmi les plus courants :
L’asphalte appelé aussi
asphalte coulé : mélange de roche d’asphalte finement
broyée et de produits
bitumeux appliqués à chaud.
L’étanchéité
multicouche constituée de feuilles
manufacturées à base de bitume armé. Il existe plusieurs types de multicouches
qui diffèrent par la nature de l’armature incorporée (voile de verre,
polyester…) et le type de produit utilisé (feutre bitumé, chape de bitume…).
Les feuilles sont collées entre elles avec du bitume coulé.
Les matériaux non
traditionnels tels les bitumes élastomères (bitumes additionnés
de produits aux propriétés
élastiques) et les matériaux sans bitume à base de polyéthylène et de
polychlorurede vinyle.
La protection : dispositif destiné à protéger le
revêtement d’étanchéité des effets du soleil, du froid, de la grêle et de la
circulation de piétons.
On distingue deux principaux
types de protection :
•
La protection meuble réservée aux terrasses inaccessibles. Elle
est constituée par une couche de granulats roulés ou concassés d’une épaisseur
de 5 à10-cm.
•
La protection dure pour les terrasses accessibles.
Elles est constituée soit d’une chape ou d’un dallage avec revêtement, soit
d’éléments préfabriqués (pavés autoblocants ou dalles posées sur plots).
L’acrotère : muret en béton armé situé en bordure d’une
toiture-terrasse. L’acrotère est dit bas lorsque sa hauteur, mesurée par
rapport à la
couche de protection, est
inférieure à 30-cm et haut dans le cas contraire. Un acrotère haut peut
faire office de garde-corps dans le cas d’une toiture-terrasse accessible. La
partie saillante de l’acrotère empêchant l’eau de pluie de s’infiltrer derrière
le relevé d’étanchéité est parfois appelée becquet.
Le relevé d’étanchéité
: revêtement
d’étanchéité appliqué verticalement contre un relief de la toiture (acrotère,
souche de cheminée…) et en continuité avec le revêtement d’étanchéité
horizontal.
Le bandeau saillant : petit ouvrage en saillie sur un mur ou un acrotère
haut empêchant les infiltrations d’eau derrière le relevé d’étanchéité.
L’engravure : rainure horizontale pratiquée dans un mur ou un
acrotère haut et destinée à recevoir un solin.
Le solin : garnissage au mortier assurant la fixation d’une
bande de solin (en zinc ou en acier galvanisé) au-dessus d’un relevé
d’étanchéité.
C°) Quelques principes
de prédimensionnement (dalles pleines)
Méthode
approchée:
1/35≤ ( e/L) ≤1/25
On prend géréralement:
e = L /30 avec L =
portée du plancher
e = épaisseur de la dalle en
béton
Méthode plus précise:
e = (Mmax /10)1/2 avec e = épaisseur de la dalle (cm)
p = charge totale (daN/ml)
L = portée du plancher (m)
Mmax = p L2/ 8
• dalle pleine appuyée sur 2
côtés : e = L /30
• dalle pleine appuyée sur 1
côté : e = L /12
Méthode approchée:
e = (L + l) /100 avec L =
grande portée du plancher
l = petite portée du plancher
e = épaisseur de la dalle en
béton
Méthode plus précise:
e = (Mmax /10)1/2 avec e =
épaisseur de la dalle (cm)
p = charge totale (daN/ml)
L = grande portée du plancher
(m)
l = petite portée du plancher
(m)
Mmax = p L2 / a
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